Le cap symbolique de la moitié du millier de pieux destinés à supporter les futures superstructures s’apprête à être atteint. Une étape importante qui s’inscrit en totale adéquation avec le calendrier prévisionnel.
Entamée en octobre 2019, c’est-à-dire il y a un peu plus d’une année, la pose des pieux a rapidement trouvé son rythme de croisière avec une cadence d’une vingtaine d’entre eux mis en place par semaine. « Nous sommes montés assez vite en puissance pour atteindre le plus fort de la cadence avec cinq foreuses dont un modèle BG55, le plus gros disponible en Europe, précise Stéphane Castano, directeur général de la SAM des Superstructures du Portier. Les effectifs sont alors de l’ordre de 84 personnes dédiées à cet atelier, ce qui représente environ le tiers du personnel œuvrant actuellement sur site. »
Le Renzo, un ouvrage exigeant
Pour des motifs logistiques, la pose de ces pieux a débuté par la partie située côté Port Hercule du futur quartier. En effet, c’est là que se situera le bâtiment signé du célèbre architecte Renzo Piano et ses 17 étages. C’est aussi ici et fort logiquement que la structure béton sera la plus sollicitée et que, par voie de conséquence, la densité de pieux s’avère être la plus importante. Sans oublier qu’il convient d’aller chercher le substratum rocheux, garant de la bonne tenue des pieux, très profondément. Les plus longs pieux atteignent alors près de 62 mètres de longueur et leur diamètre peut aller jusqu’à 1,80m.
Un atelier complexe
Le travail relatif à la pose de ces pieux est rendu d’autant plus complexe du fait de l’importante coactivité sur le site. Parallèlement, les autres phases du chantier se poursuivent, en effet, imposant une organisation sans faille.
Georges-Olivier KALIFA (La Gazette de Monaco)