Malgré les mesures de confinement liées à la crise sanitaire et l’arrêt momentané de l’ensemble des opérations, des mesures ont été prises afin de respecter le calendrier.
« Pour le moment, nous essayons et devrions parvenir à ne pas impacter les dates de livraison prévues », se réjouit Christophe Hirsinger. Un directeur de Bouygues TP Monaco qui n’aura pas ménagé ses efforts et son énergie pour parvenir à établir un nouveau phasage des opérations afin de gagner du temps et de permettre le respect du calendrier global. « La difficulté réside notamment dans la fourniture de certains matériaux comme nos armatures, surtout l’inox. Une partie de ces armatures est prête à être livrée de la part de nos partenaires mais les entreprises de transport avec lesquelles nous travaillons étant fermées, il nous faut trouver d’autres prestataires. Pour le mois de mars, nous ne sommes pas dans une situation critique mais en avril, les choses devraient se compliquer. Par ailleurs, l’autre activité critique se situe au niveau du traitement des sols. Nous essayons de la faire redémarrer progressivement cette semaine. » En revanche, pas de difficulté majeure concernant une large partie des infrastructures maritimes. La réception de la structure béton du chantier ainsi que de la partie génie civil de superstructure c’est-à-dire des murs chasse-mer, des accroches côté Larvotto et port Hercule mais aussi de la pose des enrochements, a dès lors pu avoir lieu selon le planning prévu.
Georges-Olivier KALIFA
© Bouygues TP Monaco